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The Killing Joke est classé dans la catégorie des comics de Batman, mais pourrait tout aussi bien en créer une nouvelle tant le personnage du Joker est prédominant. Et il atteint des sommets dans cette histoire !

Encore une fois échappé de l’asile d’Arkham, il a un nouveau but : prouver que pour devenir fou, iln’y a besoin « que d’une mauvaise journée ». Pour prouver sa théorie, il décide de faire basculer le commissaire Gordon dans la folie en lui faisant passer la pire des journées possible... Sadisme et psychose sont au rendez-vous, j’ai ai d’ailleurs trouvé certaines pages difficiles à lire tellement on est happé dans l’histoire. On souffre avec les personnages, on ne peut se sentir rassuré face à la perversion dont fait preuve le Joker...

C’est une des histoires qui dépeint le mieux le côté malsain que peut avoir la relation entre Batman et Joker, les deux ennemis que tout oppose mais qui ne peuvent s’empêcher de se retrouver.

Cette troisième version cinématographique développe le même schéma que dans les comics : le Joker est à l’unisson de la folie. Et il existe plusieurs formes de folie, la différence d’approche entre Nicholson et Ledger en étant la plus belle preuve. Nul doute que Leto, sous l’égide de David Ayer (Fury) pour son escadron de la mort, apportera quelque chose de novateur, qui se retrouvera cristallisé dans l’esprit commun.

Le mythe se réinvente sans cesse, comme dans toutes les bonnes variations d’un même thème occulté pendant des décennies. « À ce stade, il est comme Jésus, estime Jared Leto. Une icône. Un mythe. Il s’agit de se montrer à la hauteur. Car, à chaque nouvelle incarnation, le personnage s’est redéfini. À chaque fois, l’essence du Joker est là mais elle change.

Le Joker est dans la culture populaire depuis plus de 75 ans, il faut faire une belle prestation !